-PPG : Capitaine,
vous semblez heureux de reprendre la compétition. L’équipe a connu des
changements importants depuis l’année dernière, comment s’est déroulé le
mercato de l’Igeat ?
Le capitaine : Comme on a manqué le plan A, on s’est
rué sur le plan B, mais le plan B n’était pas disponible, du coup on a recruté
dans le service technique.
Je suis sûr qu’ils
rendront de précieux services. On m’a dit qu’ils avaient une bonne technique.
-PPG : On sait
combien la fin de saison 2013
a mis à rude épreuve les nerfs des joueurs et du public,
avec une lente descente aux enfers et l’achèvement par la géo physique. Les
changements d’hommes ont-ils été dictés par ces résultats ?
Le capitaine : Je ne veux jeter la pierre à personne
mais je pense qu’une remise en question était nécessaire, pour sûr. Perdre
contre des pingouins ne fait jamais plaisir à personne. Mais j’ai confiance
dans les ressources mentales de notre équipe.
-PPG : Vous
semblez miser sur l’interdisciplinarité. Une fois encore, on apprécie
l’ouverture de l’équipe de l’Igeat qui, après avoir accueilli les femmes,
invite cette année des joueurs d’une autre équipe…
Le capitaine : Interdiscipli quoi ? (…)on apprécie
l’ouverture(…) ? Qu’est ce que vous racontez, vous me cherchez ou
quoi ?
-PPG : L’équipe partage-t-elle
votre enthousiasme par rapport à ces changements ?
Le capitaine : Oui cette année on mise tout sur le
mental.
-PPG : Que
souhaitez-vous à l’équipe pour cette saison ?
Le capitaine : Je pense qu’on va jouer match par match,
on se fixe pas d’objectif, on fait confiance à notre système, on ne veut pas se
mettre la pression.
-PPG : Pourrait-on
dire alors que le leitmotiv pour l’année sera le fairplay, avant tout ?
Le capitaine : Je pense en effet que le fair-play sera
notre fil conducteur cette année. Il vaut mieux perdre que de gagner de manière
indigne. Nos glorieux anciens nous regardent de là haut, on ne veut pas les
décevoir.
-PPG : Finalement,
que souhaiteriez-vous transmettre au public pour l’inciter à repeupler les
gradins ?
Le capitaine : Que l’amour du maillot peut transcender
votre vie.
Qu'on se le dise (je me le dis depuis 4 ans).