mardi 12 mars 2013

On n'en a pas fini avec les fourmis

Quelle affaire, quel suspense.
Le match de vendredi dernier était un match à enjeux pour notre belle équipe, mais il était difficile de prévoir la tournure qu'il prendrait et son nécessaire prolongement. Je n'étais pas dans les tribunes vendredi et dois donc me baser sur le récit et les explications des quelques fidèles présents, mais soit. 

Malgré la présence sur les bancs de deux coachs - Paul, sa sagesse et sa longue expérience, Mat le Rouge et son pied foulé -, l'IGEAT a tremblé dès le début de la rencontre. Par deux fois, la balle est entrée dans notre filet, les Fourmis prenant ainsi l'ascendant psychologique sur notre équipe. Mais c'était sans compter sur une capacité de résilience à toute épreuve, qui les a fait redresser la tête et se battre tout au long d'un match affreusement stressant, pour les joueurs et le public. Tellement stressant que les premiers s'en seraient pris au "sixième homme", pas assez présent dans le match selon eux (mais surtout pas assez nombreux, et je m'inclus dans la critique!)... 
Enfin, tout ça pour dire que la tension palpable tout au long du match n'est pas retombée avec le résultat final, le marquoir indiquant 4-4. Match nul. Les équipes n'ayant pas réussi à se départager, ce serait donc le nombre de goals marqués lors des premières rencontres de la saison qui déterminerait l'avenir de l'IGEAT dans le championnat. Nos goals, mais aussi tous ceux des autres équipes de la "poule", ce qui est assez ennuyeux car on dépend des autres et des derniers matchs à jouer. Enfin, à cette étape de la compétition, on était déjà assez tendus. Quand soudain, coup de théâtre!

Pablo reçoit lundi un mail assez surréaliste de l'arbitre, annonçant qu'il s'est quelque peu emmêlé les pinceaux et que le règlement ne permet pas d'égalités des scores. Ce qui signifie qu'il aurait fallu tirer des penalties en fin de séance, comme notre nouveau joueur polonais s'en était inquiété auprès de l'arbitre. La solution proposée: que les deux équipes trouvent un moment pour venir shooter dans le ballon après les derniers matchs de la poule. Cela aura vraisemblablement lieu ce vendredi 15 mars, à 16h50 pétantes.
Mais je m'inquiète un peu: outre que les penalties sont assurément les moments les plus pénibles à vivre lors d'un match (pour le public et pour le gardien), et qu'on en aura ici un concentré, comment tout cela va-t-il se traduire dans le classement final? Connaîtra-t-on le sort de notre équipe dès vendredi, ou bien faudra-t-il attendre de savants calculs prenant en compte le nombre de buts joués + ceux ajoutés, pondérés par le stress et le décalage calendrier? Les autres équipes ne risquent-elles pas elles aussi de devoir revenir pour les mêmes raisons?

J'espère que nous serons fixés vendredi et que nous vaincrons les fourmis. D'ici-là, bien du courage.

mardi 5 mars 2013

Prochain match : le 8 mars.Venez!


Le changement, c'est maintenant!

Oui, je l'avoue, j'ai été atteinte de procrastination depuis la reprise de la saison. J'ai tardé à écrire ce billet, une fois l'issue du match connue. Sans doute est-ce parce que ça n'était plus arrivé depuis bien longtemps: nos valeureux et vaillants joueurs se sont laissés berner par une équipe de psychologues remontés et bien déterminés à remporter la partie. En témoigne le SMS envoyé par une nouvelle spectatrice, qui en dit long sur la dureté de la rencontre: "Trop de violence, trop."
Pourquoi tant de hargne? Pourquoi chercher les contacts, tirer les vareuses, risquer les chutes? Certes, l'aura de notre équipe, par deux fois victorieuse du championnat interpersonnel, motive probablement les adversaires. Et puis, plus tôt dans la journée, nous avons eu la (mauvaise) idée de placer des affiches annonçant le match dans les ascenseurs du bâtiment D - où travaillent également nos adversaires. L'auraient-ils mal pris? Seraient-ils jaloux d'une équipe gagnante, qui possède des supporters/-trices enthousiastes et accessorisés, un coach et une médiatisation à rendre envieux n'importe quelle équipe? C'est plus que probable.
Et ça expliquerait la rage de vaincre de Psycho.
[Tiens, au fait, je ne savais pas qu'ils avaient assez d'hommes dans ce département pour former une équipe. Comme quoi, les idées reçues...]

Le match à peine entamé, Psycho ouvre le score, qui s'envole rapidement à 3/1, tandis que nos joueurs semblent s'échauffer ou manquer de stratégie d'attaque. Ils se reprennent cependant et marquent trois beaux buts avant la mi-temps. Le marquoir indique alors 3/4, pour Psycho. Une confidence faite par l'un des joueurs au coeur de l'action donne le ton de la rencontre: l'arbitre semble "n'être pas tout blanc" et le match souffre de nombreuses phases litigieuses, qui envoient notamment par terre à deux reprises notre défenseur allemand.
Le match reprend en fanfare pour l'Igeat: le score est à 5/4, pour nous. L'espoir renaît, on rêve de creuser l'écart et de, qui sait, remporter le match? C'est en tout cas ce que j'espère lorsque je suis obligée de quitter les gradins, un peu avant la fin. Et pourtant... l'histoire était loin d'être écrite. Psycho se relève et marque à plusieurs reprises: 7/5. Les efforts de l'équipe ne suffiront pas: au coup de sifflet, l'Igeat perd, 6/7.
Quel choc. J'avais presque oublié que c'était possible!

Et pourtant, pourtant j'avais pressenti un changement cette année. De nouvelles stratégies, de nouveaux scénarios de jeu. Je sentais que notre équipe allait nous surprendre et nous offrir un championnat haletant, histoire de ne pas se reposer sur ses lauriers.

Tout d'abord, il y a de nouvelles têtes (et paires de jambes) dans l'équipe. Rayon "anciens", les supporters sont heureux d'avoir retrouvé en forme Pablo le coach, Philippe l'architecte, Moritz l'Allemand, Isaline la fille, Ruben de Gand, Mathieu le Rouche au goal et la promesse du retour de Lange Mathieu, terrassé par une fièvre maligne. Après un transfert compliqué, le retour de Simon a été accueilli avec joie par l'équipe et les supporters (et un peu moins par les autres équipes). Rayon nouvelles têtes, nous avons le plaisir d'accueillir un nouvel allié temporaire, Omar, et un joueur polonais, Wojtek, qui tous deux ont récemment rejoint le noyau dur de l'équipe et découvert le foot en salle à l'ULB.
Et puis, je ne sais pas, j'avais l'impression que les choses allaient changer, se corser, gagner (encore) en piment. Je ferais mieux de ne pas présager ce genre de choses, ça ne donne visiblement pas de bons résultats, ou en tout cas, cela génère un suspense quasiment insoutenable, balayant toutes nos certitudes.

Le changement, c'est maintenant! Le prochain match sera décisif, puisqu'il déterminera (déjà) une place dans les bonnes "poules" pour atteindre la finale. Une histoire de basse-cour et de goal average.
...Enfin, ça je n'en suis pas sûre; j'ai oublié de me renseigner avant...