vendredi 25 avril 2014

Mous du genou / Molles des guibolles

C'est fou quand même, quand on se relâche... Un engrenage infernal s'est emparé de cette saison. J'ai trainassé à annoncer les matchs, oublié de les chroniquer, les bancs du public se sont vidés (ou ne se sont jamais remplis) et les joueurs ont moins bien joué. Ou bien était-ce dans l'autre sens?
 
Non, en réalité, ceux qui étaient présents auront quand même vu des échanges intéressants, des arrêts de balle impressionnants, Isaline magistrale, des jolies passes, et surtout beaucoup, beaucoup de courage de la part des joueurs, trop peu nombreux cette année.
Les adversaires désignés par le tirage des poules (c'est bête, mais ça me fait toujours rigoler), les adversaires donc, eux, ont été bons et parfois violents, ne nous laissant pas vraiment de chance.
 
Bref, conjonction des scores et des astres aidant, ce soir sera le dernier match pour l'Igeat cette année. Il est loin, le temps des publics déchaînés et des victoires sous une pluie de confettis.
Mais ne boudons pas notre plaisir et terminons élégamment: ce soir, à 18h, c'est Igeat vs. Chimie organique.
Ca s'annonce... explosif?

vendredi 14 mars 2014

Les choses sont simples

En bref, le match dernier, on l'a perdu (5-0).
Le prochain, c'est aujourd'hui.
L'enjeu est gros: si on perd, on sort (déjà) du championnat…
Mais l'espoir est permis si on soutien correctement l'équipe.
Tous au hall des sports à 17h (fin à 18h, ça permet même d'aller écouter la conférence d'Anne Clerval à 19h, donc pas d'excuse valable ;-)

Voilà.

mercredi 19 février 2014

Il va falloir mouiller son maillot


Avant la reprise du championnat, interview express avec le capitaine. 


-PPG : Capitaine, vous semblez heureux de reprendre la compétition. L’équipe a connu des changements importants depuis l’année dernière, comment s’est déroulé le mercato de l’Igeat ?


Le capitaine : Comme on a manqué le plan A, on s’est rué sur le plan B, mais le plan B n’était pas disponible, du coup on a recruté dans le service technique.

 Je suis sûr qu’ils rendront de précieux services. On m’a dit qu’ils avaient une bonne technique.


-PPG : On sait combien la fin de saison 2013 a mis à rude épreuve les nerfs des joueurs et du public, avec une lente descente aux enfers et l’achèvement par la géo physique. Les changements d’hommes ont-ils été dictés par ces résultats ?


Le capitaine : Je ne veux jeter la pierre à personne mais je pense qu’une remise en question était nécessaire, pour sûr. Perdre contre des pingouins ne fait jamais plaisir à personne. Mais j’ai confiance dans les ressources mentales de notre équipe. 


-PPG : Vous semblez miser sur l’interdisciplinarité. Une fois encore, on apprécie l’ouverture de l’équipe de l’Igeat qui, après avoir accueilli les femmes, invite cette année des joueurs d’une autre équipe…


Le capitaine : Interdiscipli quoi ? (…)on apprécie l’ouverture(…) ? Qu’est ce que vous racontez, vous me cherchez ou quoi ?


-PPG : L’équipe partage-t-elle votre enthousiasme par rapport à ces changements ?


Le capitaine : Oui cette année on mise tout sur le mental.


-PPG : Que souhaitez-vous à l’équipe pour cette saison ?


Le capitaine : Je pense qu’on va jouer match par match, on se fixe pas d’objectif, on fait confiance à notre système, on ne veut pas se mettre la pression.


-PPG : Pourrait-on dire alors que le leitmotiv pour l’année sera le fairplay, avant tout ?


Le capitaine : Je pense en effet que le fair-play sera notre fil conducteur cette année. Il vaut mieux perdre que de gagner de manière indigne. Nos glorieux anciens nous regardent de là haut, on ne veut pas les décevoir.


-PPG : Finalement, que souhaiteriez-vous transmettre au public pour l’inciter à repeupler les gradins ?


Le capitaine : Que l’amour du maillot peut transcender votre vie.

Qu'on se le dise (je me le dis depuis 4 ans).

lundi 6 mai 2013

Electrochoc

Ben oui, ben oui... ça arrive même aux meilleurs. Suite à une organisation un peu foireuse de la "champion league", l'IGEAT quitte la compétition cette année, ayant perdu son dernier match. Pas de finale pour nous donc, mais une première défaite de l'histoire plus qu'honorable!
Fort malheureusement, seuls 3 spectateurs assidus auront bénéficié du spectacle et c'est bien dommage pour tous les absents. Et sans doute aussi pour les joueurs qui, sous les cris de la foule, se seraient peut-être vus pousser des ailes, malgré la fatigue qui a miné l'équipe en fin de rencontre (d'où le résultat).

Je cède la parole, émouvante, au capitaine.

"Finalement nous avons perdu 2-1 en s'amusant et avec la manière : comme nous n'avions pas de réels attaquants (Simon n'était pas là), nous avons décidé d'une équipe très défensive et très compacte. Nous avons accepté de subir le jeu tout le match, en sortant quand c'était possible, ce qu'on très bien fait Matthieu Kayembe (venu spécialement du Congo à cette date pour pouvoir jouer ne fut-ce qu'un match), Ruben (très bon comme d'hab)...et Moritz. 

Avec l'aide de supportrices fanatiques, cela a failli très bien marcher, nous avons mené 1-0 en seconde mi-temps (0-0 à la mi-temps en grande partie grâce au travail du Mathieu S). Nous n'avons craqué que physiquement surtout après avoir encaissé le premier but, d'autant qu'Omar s'est blessé en cours de match et que Matthieu Kayembe est venu du Congo avec le palu.

Nous avons tous fait notre match, on s'est tous fondus dans la stratégie préétablie. J'ai bien aimé le match de Wojtek, sérieux et courageux.
L'arbitre nous a félicités pour notre prestation, estimant que l'on a réussi à mieux jouer en équipe et en passes que quand Simon était présent.

Bref, des défaites comme celles-là, j'en redemande."



Moi aussi, mais je préfère quand même quand on gagne. Je redemande donc du changement pour l'année prochaine: ce qui veut dire qu'on gagnera!



mardi 30 avril 2013

Danse de la victoire (avant la suite...)


Le résultat parle de lui-même : 4-2, pour nous. ON LES A EUES, les fourmis ! L’équipe était en forme, malgré quelques blessures tues et quelques absents. Quel spectacle !

Il faut dire que, provoqué par les joueurs, le « 6e homme » dans les gradins s’est montré particulièrement présent et tapageur, pour leur faire pousser des ailes…


Petit compte rendu d’un match chorégraphié au millimètre près.

« Le hall d’entrée est vide : un son bas, comme des cigales éloignées, des crissements de caoutchouc sur la surface de bois, nous guide alors que nous joignons la salle. La tension s'installe, se densifie. Nous sommes happés par l'attente, à la fois douce et autoritaire, qui entraine rapidement une perte de repères. Les sens sont aux aguets, au point d'enclencher des mécanismes hallucinatoires. Il y va de visions plus que d'images, dans un match qui a immédiatement démarré, plein de l’enjeu d’une place à défendre en première division. 
L'espace devient pulsatile, des respirations de lumière le modulent, par touches diffuses d'une extrême finesse, des corps se laissent deviner, présences insistantes à l'état insaisissable, qui fluctuent entre l'opacité solide et le flottement furtif. Dix joueurs s’opposent sur le terrain, avec des infinies variations de style, mais qui sont de force étrangement égale au vu des résultats de leurs matchs précédents.








Avec l'insistance quasi-douloureuse des persistances rétiniennes, des gestes simples s’enclenchent, des bras se tendent, des corps s'écartèlent. Des apparitions hallucinées se nourrissent du noir pulsionnel qui vibre désormais, saturé, grouillement de corps déformés par la furie animale ou encore obstinée suspension aérienne d'un gardien. 
Des pans de lumière noire et laiteuse creusent et élargissent l'espace. Lenteur irréelle et décharges fulgurantes rythment une ronde qui entraine, charrie, entrechoque des bribes de parties déjà jouées, de rencontres passées. 
La dernière image du match est d'autant plus bouleversante. Des respirations haletantes, des bruits de corps qui se touchent, des cris, des passes habiles qui se soldent par un dernier et somptueux goal, marqué sur le fil. Dans la lumière crue, nous sommes brutalement confrontés à l'effroi du sport, dans son excès dionysiaque, poussé jusqu'à l'épuisement dans la lourdeur éclatante de la victoire. »


(Fortement inspiré d’une critique de danse contemporaine. Comme quoi, ce ne sont pas des sports si différents que ça…)



vendredi 12 avril 2013

Bientôt

Plutôt que de bêtement taper dans un ballon et faire peser toute la pression sur deux gardiens, l'Igeat et les Ants se sont cordialement entendus pour rejouer le match inachevé. Les organisateurs ont accepté et la salle est réservée : rendez-vous vendredi 19 avril à 16h, pour encourager l'équipe (qui se plaignait de n'avoir pas assez de soutien dans les gradins)...